RIF vous connaissez, vous qui nous suivez ici sur notre blog, mais aussi sur nos réseaux sociaux (Linkedin, Instagram, Facebook) et surtout vous, nos clients, sur le terrain, que ce soit dans le cadre de la gestion de votre copropriété ou en gestion locative d’un de vos biens immobiliers. Et vous savez, mieux, vous avez déjà expérimenté, la façon dont nous incarnons nos valeurs humaines, notre attention à la proximité et à la qualité de nos relations commerciales. On le répète souvent car c’est l’une des marques de fabrique de notre groupe immobilier fondé à Lyon, la culture client est au cœur de nos priorités. Elle compose le terreau nourricier de nos intentions, de nos actions, de nos stratégies de développement, et de nos combats quotidiens pour vous offrir le meilleur service qui soit (RIF a évité récemment une hausse d’électricité de 50 000€ à une copropriété gérée, à découvrir dans un autre article).
Fil d’Ariane de notre Adn, la culture client RIF résonne de cette note qui nous singularise, dans un écosystème professionnel qui véhicule encore une image peu satisfaisante. C’est d’ailleurs afin de vous proposer autre chose, plus de proximité, plus d’humain, que nos fondateurs Fabienne Genin, Réjane Marchetti-Stephan et Olivier Genin ont fondé en 2012 RIF à Lyon, devenu un groupe immobilier, présent sur plusieurs territoires en région ARA.

Et comme nous aimons faire les choses un peu différemment, car nous sommes aussi une entreprise immobilière libre, audacieuse et innovante, nous avons choisi de travailler avec Un Lieu – Une Âme, afin d’afficher haut et fort, In Situ, au cœur même de notre nouvelle agence de La-Tour-du-Pin (38), cette culture client qui nous anime. Une manière créative et inédite de proposer un cadre de travail empreint de sens à nos collaborateurs/collaboratrices, et d’accueillir nos clients dans une atmosphère où l’apaisement prend une couleur mémorable, où le bien-être enveloppe l’esprit comme les cœurs.

Retour sur l’expérience client exclusive proposée par RIF !

RIF groupe immobilier à Lyon et en Nord-Isère, l’humain au cœur !

Remettre constamment l’humain au centre de nos métiers de l’immobilier, plus qu’une direction stratégique, le fondement même de notre histoire d’entreprise, les nuances colorées de notre Adn de groupe. RIF s’est construit sur un ancrage solide, qui ouvre vers une autre façon de penser, de vivre, d’incarner nos savoir-faire immobiliers.

Si on devait résumer les mots clés qui guident les démarches quotidiennes des équipes RIF auprès de leurs clients, sans doute les mots confiance, transparence, fiabilité, sérénité, proximité, simplicité, rigueur, innovation arriveraient en peloton de tête !
Et notre détermination à faciliter la vie de nos clients, à anticiper les enjeux de demain tout en restant agiles sur les défis d’aujourd’hui, n’est pas un effet rhétorique élégant. C’est incontestablement une volonté qui vibre haut et fort, avec sens, au centre de nos actions. 

« Cette capacité d’écoute active et d’attention client en comprenant leurs attentes, en leur apportant des réponses qui les rassurent et les épaulent concrètement, voici notre promesse. Et chez RIF les promesses on les tient ! Afin de pouvoir réaliser cela de façon tangible et durable, il est important d’expliquer régulièrement à nos clients ce que notre Syndic met en place au quotidien. La transparence dans les processus déployés, une gestion maîtrisée, des innovations constantes, une présence réelle, une capacité à déverrouiller les problématiques quotidiennes vécues par les copropriétaires au sein de leurs immeubles, une fluidité de fonctionnement, dans le relationnel… Autant d’actions menées qui contribuent à façonner une relation client saine et bien accueillie ».

C’est en ces mots qu’Olivier Genin, l’un de nos fondateurs, nous partage la vision et l’Adn de RIF.

Et si notre groupe est engagé dans une communication en clarté auprès de ses clients, et de ses divers publics, nous avons souhaité aller encore plus loin… Proposer une expérience mémorable, une immersion dans notre culture client, au cœur même de nos agences. La rencontre avec Un Lieu – Une Âme, fondée par Véronique Milioni et Muriel Gutierrez est venue rendre possible notre projet !

RIF et Un Lieu-Une Âme, une collaboration créative, où le sens et le beau se révèlent

Un Lieu-Une Âme et RIF c’est d’abord une rencontre !

Une rencontre humaine avec des créatives passionnées villeurbannaises, qui incarnent leurs métiers respectifs avec cette flamme singulière, où la joie et les savoir-faire maîtrisés se combinent.
Chacune a fondé sa propre activité indépendante. Véronique Milioni il y a plus de 30 ans, graphiste, designer et créatrice de décors personnalisés. Muriel Gutierrez il y a 12 ans, rédactrice Web, storytelleuse et biographe. Entre elles l’évidence ! La créativité, les valeurs partagées et cette note d’audace on fait le reste. Elles fondent en 2022 Un Lieu-Une Âme, avec la volonté de proposer aux professionnels, comme aux particuliers, une autre façon de partager, In Situ, leurs singularité, leurs personnalités, leurs fondamentaux auprès de leurs publics. Comment ? En transformant leurs espaces (bureaux, sites, showrooms, stands, habitats…) en supports de communication inédits. En créant des décorations exclusives, In Situ, qui maillent mots et designs pour générer une connexion émotionnelle dès que l’on franchit le seuil du lieu.

La collaboration entre notre groupe immobilier et Un Lieu-Une Âme prend corps, au moment où RIF,- qui accélère sa stratégie de développement avec l’ouverture de nouvelles agences dans les territoires de la région ARA -, souhaite apporter à sa dernière agence iséroise (La Tour-du-Pin) une empreinte forte, écho des valeurs racines et de l’Adn du groupe.

Une décoration personnalisée façonnée à 4 mains déployée sur différents supports

Notre intention initiale au centre de cette démarche, suggérer : la sincérité, l’esthétisme, l’innovation, l’authenticité. Transmettre autrement notre vision de notre culture client.
Proposer une ambiance et une atmosphère à la fois lumineuses, apaisantes, empreintes de sens, miroirs de nos valeurs et de notre façon d’être. Après des échanges en profondeur avec Muriel, avec qui nous partageons plus en détail les contours de nos essentiels, qui nous sommes, nos enjeux… Le travail créatif à 4 mains s’enclenche entre les deux créatives.

« Au cœur de mon métier de storytelleuse, il est me semble toujours essentiel de saisir (sentir) en premier lieu les fondamentaux d’une entreprise, la singularité d’une personne, non uniquement avec l’esprit, mais aussi avec le cœur.

Capter le verbal, comme le non verbal, pour ensuite façonner des contenus plus authentiques, échos sincères de ces partages. Les mots sont de formidables générateurs de sens et d’émotions, quand ils sont maniés avec sincérité », nous partage Muriel. Elle raconte alors notre histoire dans un storytelling déroulé sur 3 tableaux acronymes.


L’Adn de RIF elle le décline sur la fresque murale façonnée par Véronique. Muriel explique dans d’autres tableaux, la façon dont nous incarnons nos 3 métiers (Syndic de copropriété, gestion locative et transaction immobilière), ainsi que les raisons de notre ancrage territorial…

Quant à Véronique, dont la sensibilité poétique lui permet de s’immerger avec le cœur dans l’univers de RIF, elle nous rappelle sa démarche singulière dans ce processus créatif :
« Ma manière spontanée et intuitive de me connecter aux ressentis, à la personnalité de RIF me permettent de créer du sur-mesure, puis de décliner sur différents médiums et supports les illustrations créées spécifiquement pour le groupe immobilier, échos de ses valeurs et Adn. La création et la production des designs, (fresque murale, illustrations, mises en forme des tableaux…) prennent vie, suite aux échanges inspirants avec RIF retranscrits par Muriel. Je me nourris des différents contenus rédigés par mon associée, puis j’explore et utilise des techniques de dessins qui me sont propres (aquarelles, dessins aux traits fins, calligraphie). J’introduis également des matières visibles, de la texture aux designs pour faire émerger avec sens l’univers personnalisé et la vision spécifique de RIF ».

Un groupe immobilier qui raconte son histoire, qui apporte du sens et une couleur à sa culture client

« On ne peut pas construire un lien fort avec nos clients, si en interne nos propres valeurs ne sont pas incarnées. Nos collaborateurs doivent avoir la conviction que s’ils ont un problème, il y a une direction qui est là pour les soutenir. Globalement leur bien-être au sein de nos locaux, de nos agences dans lesquels ils évoluent, est crucial. Notre ambition est qu’ils se sentent tout simplement bien, au sein de l’entreprise immobilière dans laquelle et avec laquelle ils travaillent. Ils ne peuvent pas proposer de la qualité, incarner nos fondamentaux, avoir un ressenti de cohésion, s’ils ne se sentent pas bien chez RIF. L’accueil de nos clients, des publics qui entrent dans nos agences est primordial, il se doit d’être attentif, bienveillant, privilégié. Les premières paroles partagées, l’environnement dans lequel pénètrent nos clients et nos publics, l’ambiance qu’ils ressentent et l’énergie positive de nos collaborateurs désamorcent déjà les tensions, dès l’entrée dans nos locaux. De plus, cela transmet un sentiment de sécurité, d’apaisement, essentiel pour tendre vers cette culture client que nous nous appliquons à rendre la plus bénéfique possible”. Olivier Genin

L’expérience client est un tout, elle s’incarne dans chaque détail, au travers de multiples facettes. L’atmosphère et la personnalisation des locaux de nos agences RIF en fait bien entendu partie.

Les collaborateurs et collaboratrices de RIF qui désormais évoluent au quotidien dans cet environnement repensé, à la fois apaisant et stimulant, sont heureux de partager avec leurs clients cette immersion inédite, génératrice bien souvent de sourires :

« Une aventure humaine et chaleureuse avec tous ces mots apaisants, professionnels écrits sur les murs et ces couleurs chatoyantes motivantes, on se sent bien et on partage ce ressenti et notre bonne humeur quotidienne avec les clients, c’est beau, moderne, agréable et d’une grande rareté ». C’est ainsi que Bettina De Marco – Gestionnaire de copropriété à l’agence de La Tour-du-Pin nous partage ses ressentis.

Quelle grande satisfaction pour RIF d’avoir ainsi œuvré aussi au bien-être de nos salariés !

Vous souhaitez en savoir plus sur les processus déployés tout au long de cette démarche créative ?
Vous êtes sensible à une culture client empreinte de valeurs humaines et vous souhaitez confier la gestion de votre copropriété à un syndic transparent, engagé et en proximité, vous êtes au bon endroit, contactez-nous !

On vous partage souvent les contours de nos valeurs humaines et de nos savoir-faire immobiliers au cœur de nos prises de paroles. Que cela soit sur le terrain en direct avec nos clients, ici-même sur notre blog, ou encore sur nos réseaux sociaux, nous sommes fiers d’être d’incarner chaque jour nos fondamentaux. Notre culture client, axée sur la proximité, l’anticipation, l’agilité, la rigueur et cette volonté constante de simplifier le quotidien des copropriétés que nous accompagnons, s’est récemment révélée avec force de façon concrète.

Et ce n’est pas moins de 50 000 € que notre syndic est parvenu à faire économiser à une copropriété de Villefontaine (38) ce mois-ci. Comment ? En faisant preuve une fois de plus de réactivité, de pugnacité et de créativité. Là où d’autres professionnels de l’immobilier se seraient peut-être contentés de gérer en distance et avec un certain détachement une situation complexe et anxiogène, nous avons retroussé nos manches ! Nous avons agi dans l’urgence, trouvé les leviers juridiques exploitables (La « perte de chance »), fait appel à des professionnels compétents, multiplié notre présence auprès de la copropriété, rassuré, épaulé…

Bref nous avons agi à la hauteur des valeurs que nous prônons, sans renoncer et avec cette touche d’enthousiasme qui ne désarme jamais, quels que soient les enjeux. Retour sur une victoire qui se chiffre à 50 000 € !

RIF, une expertise de Syndic de copropriétés fiable et efficace, des valeurs humaines comme fil d’Ariane

La création de RIF par Fabienne Genin, Réjane Marchetti-Stephan et Olivier Genin en 2012 repose initialement sur cette volonté déterminée de vivre et d’incarner le métier de syndic de copropriété autrement. Remettre l’humain au centre des priorités, par une présence et une proximité qui ne se contentent pas d’être inscrites dans un contrat, mais qui se font tangibles. Nous le savons et c’est hélas une réalité que l’on ne peut nier, notre métier souffre d’une image dégradée. Sans doute car le secteur de la gestion de copropriétés n’a pas toujours engagé les efforts nécessaires pour faire de la confiance et de la fiabilité, le terreau des relations humaines et commerciales.

C’est aussi ce qui a amené nos fondateurs à créer à Lyon une entreprise immobilière différente, où la proactivité, l’innovation, et cette capacité d’écoute et de prise en compte des réalités de chacun au cœur des enjeux collectifs, ne sont pas que de jolis effets rhétoriques de communication.
D’ailleurs, 12 ans après, ce sont désormais 2 autres agences (Bourgoin-Jallieu en 2022 et La Tour-du-Pin en 2024) qui sont venues étoffer une entreprise, devenue Groupe immobilier, sans avoir perdu en chemin ses essentiels.
Et c’est de notre Agence de Bourgoin-Jallieu dont nous souhaitons vous parler dans cet article, et plus spécifiquement d’une réussite dont nous sommes fiers et qui souligne, une fois encore, notre différence au cœur d’un écosystème professionnel qui n’a pas toujours bonne presse.

Parole est donnée à Mahé Peclet, gestionnaire de copropriétés et locative chez RIF, qui a su faire preuve de cette d’agilité et réactivité qui font la différence, et qui ont permis de réaliser une économie de 50 000 € à une copropriété ! Bravo à elle.

Hausse d’une facture énergétique de 50 K€ évitée !

Quid de la situation ?

Il s’agit d’une copropriété des années 70 composée de 70 lots (R+6), sur 3 bâtiments, située sur la commune de Villefontaine (38). Une copropriété chauffée collectivement (chauffage électrique au sol / chauffage de base).

Problématique déverrouillée ?

Courant décembre 2023, nous recevons une facture d’un montant astronomique de 42 715.86 € ttc (pour 57 628 Kwh consommés sur décembre 2023), alors qu’en décembre 2022 pour une période de consommation équivalente, la facturation était de 12 218.05 € TTC (pour 62 938 Kwh consommés).
Soit, pas moins de 400% d’augmentation !

Nous prenons immédiatement la décision (dans l’urgence) de procéder à la coupure du chauffage collectif, afin de limiter la casse financière (et ce, en plein mois de décembre). Sachant qu’il s’agit uniquement d’un chauffage de base, les résidents disposaient par ailleurs de convecteurs individuels afin d’assurer les compléments.
En regardant plus le détail nous nous rendons compte, que la facturation du kWh en heures creuses hiver a bel et bien fait un bond de 400% sans aucune explication. Nous décidons de nous rapprocher du fournisseur en question : EDF
Leur réponse : un avenant tarifaire aurait été adressé au mois de février 2023 (suite à la reconduction du contrat) visant à informer des nouvelles conditions tarifaires. Dans les faits personne n’a reçu ce courrier et n’en a pu en prendre connaissance. Nous demandons donc à recevoir la copie de cet avenant.
En lisant ce courrier, nous nous rendons compte qu’il a été adressé en effet, mais en nom propre à un gestionnaire de copropriété, qui n’est même pas le cabinet que nous avons remplacé (en mai 2023), mais celui en place encore précédemment.
De plus, ce courrier a été envoyé à l’adresse de la copropriété, et non à celle de l’ancien syndic. Aucune concordance ! Erreur dans le nom et dans l’adresse. La faute est bien là et avérée.
N’ayant pas reçu ce courrier, les copropriétaires n’ont pas eu effectivement la possibilité de faire résilier leur contrat, comme cela est mentionné dans l’avenant et prévu par la loi.

Recours engagé ?

Comme le prévoit la loi (engager une démarche amiable par lettre recommandée avec A/R) nous déposons une requête en recours dès janvier 2024. Et ce, afin d’obtenir des explications, les copies de contrat, etc. Aucune réponse de la part d’EDF. Nous engageons alors une procédure de médiation (avec le médiateur de l’énergie) dès mars 2024 (à l’expiration du délai de 2 mois demandé entre les procédures amiables à réaliser et la saisie).
Nous déposons notre recours, nos demandes de prise en charge d’indemnisation auprès d’EDF, après avoir recalculé l’intégralité des consommations sur la base des précédents tarifs. Un recours sur environ 60 000 € de demandes de prise en charge, car les factures ont continué à courir jusqu’au mois de janvier 2024 et les nouvelles conditions tarifaires se sont appliquées dès le 1er juin 2023.

Résultats obtenus ?

Ce dossier complexe a abouti et nous avons obtenu plus de 50 000 euros sur le fondement juridique de la perte de chance. En parallèle nous avons lancé d’autres consultations, car EDF nous a offert en plus de cet avoir financier, la possibilité de résilier le contrat sans l’application des pénalités liées à la résiliation anticipée (8000 €).

Nous avons validé un nouveau contrat auprès d’un autre prestataire. Pour ce faire nous avons collaboré avec un courtier en énergie de manière très étroite pendant plusieurs semaines, afin de bénéficier des meilleures conditions contractuelles et financières possibles.
Les propositions sont désormais validées, nous avons pu changer de fournisseur d’énergie et la résiliation est intervenue le 15 mai dernier avec le contrat EDF.

Une situation qui se termine bien malgré l’anxiété collective qu’elle a générée auprès des copropriétaires, grâce à cette fameuse notion de perte de chance… Les copropriétaires ayant été privés, rappelons-le, de la chance de pouvoir changer de fournisseur d’énergie, au bon moment et selon leur volonté.

La perte de chance, Quézako ?

« Notion consacrée par la Cour de cassation (arrêt du 18 mars 1975), la perte de chance se caractérise telle la privation d’une probabilité raisonnable de la survenance d’un événement positif, ou de la non-survenance d’un événement négatif ».

La perte de chance représente donc une situation entre le dommage certain (indemnisable) et le dommage incertain (non indemnisable ». C’est en ces mots que la loi caractérise la perte de chance, fondement juridique permettant, selon les situations, de faire valoir des recours et d’obtenir ainsi réparation financière, administrative et organisationnelle.

La perte de chance définition plus en détails

Notion d’origine prétorienne, la perte de chance ne dispose finalement d’aucune définition purement législative. C’est bien la jurisprudence qui l’a initialement défini comme : “ la disparition de la probabilité d’un événement favorable ». Cette approche qui est donc fondée sur la potentialité, a évolué au fil des ans, avec désormais une exigence additionnelle ajoutée à cette notion : « la possibilité d’un événement favorable ».

Une évolution qui peut sembler anecdotique à la première lecture, qui est pourtant significative, car elle renseigne sur le caractère certain que doit dorénavant présenter la perte de chance, afin qu’elle soit indemnisable. Une subtilité sur laquelle la jurisprudence est toutefois quelque peu revenue en précisant notamment que « la perte de chance implique aussi la privation d’une potentialité présentant un caractère de probabilité raisonnable et non un caractère certain » (Cours de cassation 1ère civ du 7 avril 2016 et pourvoi n° 15-1488). Des définitions retenues de la perte de chance qui permettent de constater la survenue d’un contentieux abondant en la matière. Ainsi le caractère raisonnable de la probabilité relevant davantage de l’appréciation des juges du fond.

Le champ d’application de la perte de chance est donc assez vaste, il permet d’inclure la responsabilité civile (responsabilité contractuelle et extracontractuelle). Outre un cas particulier (rupture abusive de négociations), le code civil n’envisage pas de limitation à la réparation de la perte de chance*

Selon la revue Capital « la perte de chance est un concept à géométrie variable qui est indemnisable et peut faire partie des éléments constitutifs du préjudice d’une victime ».

A retenir : par 2 arrêts (7 avril 2016), la Cour de cassation est revenue sur la notion et l’évaluation du préjudice de perte de chance. Ainsi la Haute juridiction rappelle dans un premier temps les contours de cette notion permettant de réparer le préjudice né de la privation d’une probabilité raisonnable (n°15-14.888). Et dans un second temps, les modalités d’évaluation du montant de l’indemnité réparant un tel préjudice (n° 15-14.342).

Les conditions de la perte de chance

Afin que la perte de chance soit reconnue, puis indemnisable, la situation en question doit répondre à des critères spécifiques (Cass. Crim., 18 mars 1975, n° 74-92118) :

  • Le préjudice en question doit être certain et direct (actuel ou futur).
  • L’indemnisation ne peut jamais être égale à l’avantage qui aurait été tiré si l’événement manqué s’était finalement réalisé (Cass. Civ.1., 9 avril 2002, n° 00-13.314)

Vous souhaitez en savoir plus sur la notion de perte de chance ? Vous désirez être accompagné par un gestionnaire de copropriété engagé, déterminé et soutenant ? Les experts immobiliers RIF à Lyon, Bourgoin-Jallieu et à La Tour-du-Pin vous épaulent en proximité et au quotidien, contactez-nous !

* source : https://www.definition-juridique.fr/perte-de-chance/