Acheter un bien immobilier à Lyon intra-muros revient à dépenser 5 510€/m²(1), en moyenne. La capitale des Gaules reste ainsi la troisième ville la plus chère de France et monte sur la première marche du podium national en ce qui concerne la hausse des prix : +3,9% sur douze mois(2), une augmentation marquée actuellement par un ralentissement après que les prix aient grimpé en flèche au premier semestre 2021. Mais regardons un peu plus en détails, la Régie immobilière Fiducia à Lyon spécialiste du marché de l’immobilier lyonnais vous apporte quelques éclairages utiles…

Ces arrondissements de Lyon où le prix de l’immobilier a flambé

Les situations restent logiquement très différentes d’un arrondissement à l’autre, et même d’un quartier à l’autre, avec plus de 2 500€ d’écart, toujours au mètre carré, entre le deuxième et le neuvième. Sur la Presqu’île entre Bellecour et Les Cordeliers, comme dans le quartier de Confluence, devenir propriétaire d’un logement revient à débourser plus de 6 700€/m², et il en va de même dans certains quartiers du 6e arrondissement, le seul, néanmoins à observer une baisse des prix. On pense, notamment, au verdoyant et paisible quartier des Brotteaux, très apprécié des familles, au boulevard des Belges ou encore à la Cité internationale.

Au premier semestre 2021, la hausse des prix de l’immobilier est cependant restée contenue (+3,1%) dans le 6e arrondissement, alors que ceux-ci s’enflammaient dans le 1er arrondissement, et donc le centre-ville, et le deuxième à plus de 10% d’augmentation sur un an. Le record du début d’année est en réalité détenu par le 5e arrondissement : +14,4% du côté du Vieux Lyon, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ou de la colline de Fourvière.

Bien qu’également en augmentation, les prix de l’immobilier à Lyon restent les plus intéressants dans les 8e et 9e arrondissements, au nord-ouest et au sud-est de la ville donc. Il faut logiquement s’éloigner de l’hypercentre pour trouver des logements plus abordables, mais l’on peut aussi noter que de nombreux quartiers sont en cours de mutation urbaine et séduisent de plus en plus ceux souhaitent réaliser un achat dans le neuf.

Quels prix dans les villes voisines de Lyon ?

L’attractivité de Lyon ne se dément pas. Mais au-delà de la ville au cœur de la métropole, l’efficacité des transports en commun lyonnais, entre métros, tramways et bus, permet aussi aux acheteurs de s’excentrer. Certaines communes de la « première couronne » restent chères, en particulier dans l’Est-lyonnais, à l’instar de Sainte-Foy-lès-Lyon (3891€/m² en moyenne pour un appartement, 6561€ pour une maison(3)) et Tassin-la-Demi-Lune (4378€/m² pour un appartement, 6104€ pour une maison).

Mais le métro – notamment – arrive aussi à Vaulx-en-Velin, Bron ou Vénissieux. Dans ces villes voisines de Lyon, la moyenne des prix est plus basse, respectivement 2 407€, 3 156€ et 2 685€ du mètre carré. Là encore une distinction s’impose entre les quartiers et mieux vaut faire appel à des experts qui sauront vous conseiller sur le meilleur rapport qualité/prix, en particulier si votre objectif est d’investir dans l’immobilier. D’une manière générale, on peut noter que les communes du nord et de l’ouest lyonnais sont plus chères que celles du sud et de l’est.

S’éloigner de Lyon ne coûte pas forcément moins cher

Mais qu’en est-il si l’on considère l’ensemble de la Métropole de Lyon (59 communes), voire même du département ? À quelques exceptions près comme Genas, la courbe des prix de l’immobilier dans le Rhône suit la même trajectoire. Cependant, l’écart de prix se fait moins sensible au sud-est au fur et à mesure que l’on s’éloigne de Lyon. Acheter un bien dans des communes comme Saint-Pierre-de-Chandieu, Vernaison ou Communay revient même plus cher qu’à Pierre-Bénite, Saint-Fons ou Feyzin, plus proches de Lyon – et mieux desservies. Le calme et la rareté se paient, à plus forte raison lorsque l’on est à la recherche d’une maison (4111€/m² à Communay).

Si l’on considère l’ensemble du département du Rhône, le marché de l’immobilier est par ailleurs resté stable en 2021 (+0,3% sur un an(3)). Le prix moyen d’un appartement se monte à 4138€/m², celui d’une maison à 3998€. Mais il s’agit bien d’une moyenne au vu des disparités observées.

Quant aux communes du Rhône où l’immobilier est le moins cher, on les trouve en réalité dans les Monts du Lyonnais, au-dessus de Tarare. Avec des maisons en vente à moins de 1500€/m², les amateurs de petits villages, et de grands espaces trouvent ici leur bonheur. Inconvénient majeur, l’indispensable voiture pour tout déplacement. Au prix actuel de l’essence, mieux vaut calculer deux fois !

Au cœur de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la seconde de France en termes de population et de PIB, la ville de Lyon rayonne sur une métropole de 59 communes et 1,38 million d’habitants. L’ancienne capitale des Gaules se distingue par sa situation géographique de carrefour européen, mais également par la qualité de vie qu’elle propose. Ville d’art et de culture, avec ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco, Lyon sait parfaitement naviguer entre le passé et l’avenir, qui s’annonce radieux… La régie immobilière Fiducia vous accompagne dans une promenade au cœur d’une cité où il fait bon vivre !

La ville la plus attractive de France

Lyon n’a jamais été détrônée depuis quatre ans : elle est bel et bien la métropole la plus attractive de France, selon le baromètre annuel du cabinet Arthur Loyd. Le cadre de vie se conjugue avec le dynamisme économique et le statut de deuxième ville étudiante française pour que Lyon se maintienne ainsi tout en haut du podium..

De son côté, le cabinet de conseils EY et JLL a fait rentrer la ville rhodanienne dans son Top 10 des Eurocités de référence.(1) Il se base notamment sur les possibilités de développement de la métropole de Lyon : « Les investissements dans l’enseignement supérieur, sa concentration en cœur de ville, favorisant d’une part l’insertion des étudiants et d’autre part le lien entre le monde universitaire et celui de l’entreprise et de la recherche, tendent aujourd’hui à renforcer l’excellence lyonnaise ». La métropole, et en particulier les universités Claude Bernard Lyon 1, Lumière Lyon 2 et Jean Moulin Lyon 3, accueillent en effet 164 000 étudiants chaque année.

Lyon se démarque également, toujours selon ce cabinet, par ses atouts en matière de connectivité, de mobilité et de mixité des activités. 76% du parc immobilier intra-périphérique est ainsi situé à moins de 500 mètres d’une ligne de métro ou de tramway, est-il ainsi remarqué. Les transports en commun, qui sillonnent les neuf arrondissements de Lyon comme les villes avoisinantes, font systématiquement l’objet de louanges. Ils sont aussi le lien entre la métropole et les autres métropoles européennes, Paris, par exemple, étant située à moins de deux heures de TGV.

Une économie dynamique, la carte de l’innovation

Sur le plan économique, si la métropole reste l’un des leaders français dans des activités traditionnelles comme la logistique et la chimie, Lyon se tourne résolument vers l’avenir. Et cela passe par des filières d’excellence par l’innovation. La ville et son biopôle ont déjà de fait de Lyon la place forte de la recherche sur les maladies infectieuses. Aujourd’hui, la Métropole encourage la recherche et favorise la création d’entreprises dans des secteurs comme la cleantech, le numérique et les industries créatives.

Le tourisme, qu’il soit s’agrément ou d’affaires, a également toute sa place dans l’ancienne capitale des Gaules, secteur dans lequel travaillent 30 000 personnes. Mais au-delà des visiteurs attirés par les quartiers historiques, la gastronomie lyonnaise avec ses célèbres bouchons ou des événements internationaux comme la Fête des Lumières et ses 3 millions de visiteurs, Lyon est aussi une ville qui s’apprécient au quotidien.

Une ville qui a su se mettre au vert

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De la colline de la Croix-Rousse à la commerçante Presqu’île, du quartier d’affaires de la Part-Dieu au très chic 6e arrondissement, ou bien encore de Confluence aux quartiers villages du sud de la ville, Lyon offre à ses habitants des atmosphères très différentes, des respirations variées. Et c’est également ce qui fait son charme. Chacun peut y trouver ambiance à son goût (et bien immobilier à son budget), quand – on l’a dit – les différents quartiers se rejoignent très facilement par les transports en commun, ou bien à vélo.

C’est d’ailleurs là une autre tendance lyonnaise, le renouvellement urbain qui fait la part belle aux modes de transports doux et à l’environnement, pour un cadre de vie toujours amélioré. Des opérations comme l’aménagement des berges du Rhône et de la Saône contribuent pleinement à la qualité de vie des habitants. La Ville affiche d’ailleurs clairement sa volonté de « créer un environnement favorable où les espaces verts et la préservation de la nature sont des priorités ». La présence de nombreuses friches industrielles est un atout supplémentaire, car elle ouvre la porte sur des requalifications en parcs et jardins, permettant à Lyon de développer une véritable trame verte.

Résultat, la ville dispose désormais de 1 800 hectares de verdure pour composer ses trames vertes et bleues urbaines, et de 436 hectares de parcs, squares et jardins accessibles au public. Chaque habitant de Lyon, où qu’il soit, doit parcourir aujourd’hui moins de 300 mètres pour profiter d’un espace vert. Un véritable plus, au beau milieu d’une ville en pleine effervescence à la beauté appréciée tout autant des Lyonnais, que des nombreux touristes qui la visitent

(1) https://region-aura.latribune.fr/en-bref/2019-04-03/lyon-une-eurocite-en-developpement-813007.html