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La Métropole de Lyon accompagne les copropriétaires dans leur végétalisation

21 septembre 2023

Bénéfices écologiques et embellissement du cadre de vie : la végétalisation des copropriétés est un thème d’actualité. Des agglomérations comme la Métropole de Lyon ont mis en place des dispositifs d’aides pour accompagner les copropriétés privées dans leur projet de végétalisation d’une cour, d’une toiture ou même de murs.

Un dispositif pour végétaliser les espaces privés

Depuis 2021, la Métropole de Lyon, et ses 59 communes, s’est lancée dans un programme d’aide à la végétalisation des espaces privés. Il s’agit en particulier de soutenir les copropriétés souhaitant procéder à des travaux de végétalisation en pleine terre, qui peuvent déposer une demande de subvention via une plateforme dédiée.

À l’image de ce que Paris a également mis en place avec OasisCopro, la métropole lyonnaise annonce un financement des travaux dans les copropriétés et les immeubles des bailleurs sociaux correspondant à une fourchette de 30% à 65% du coût du projet. De fait, l’aide est plus importante dans des communes listées comme prioritaires, Vénissieux, Villeurbanne, Saint-Fons, La Mulatière ou encore le 9e arrondissement de Lyon, par exemple. Elle augmente également si le projet de végétalisation se fait avec des espèces d’arbres et d’arbustes estampillées du label Végétal Local ou si les plantations sont fruitières.

L’accompagnement de la Métropole n’est pas uniquement financier, il intègre des conseils de professionnels, en particulier du CAUE – Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement. Le dispositif est soumis à conditions : il concerne les copropriétés bâties avant 2015, dont le budget prévisionnel pour les travaux de végétalisation a été voté en assemblée générale et le projet intègre un accompagnement d’une association de protection de l’environnement ou d’un professionnel du paysage. Autre impératif, prévoir au moins deux strates de végétation en pleine terre.

Jusqu’à présent, le dispositif a aidé 70 copropriétés métropolitaines à financer leurs travaux de végétalisation. A la fin du mois d’août, Bruno Bernard, le président de la Métropole a annoncé son élargissement aux résidences pavillonnaires et aux établissements médico-sociaux. Quant à l’enveloppe financière allouée, initialement de 2,5 millions d’euros, il a assuré : « Nous ajouterons des fonds au dispositif autant que nécessaire ».

Dans le cadre de ce Plan Nature (approuvé le 21 Juin 2021) par la Métropole, visant une couverture végétale de 30% du territoire d’ici à 2030, de nombreuses entreprises lyonnaises participent à cette co-construction d’une ville plus durable. Citons notamment Le Colibri urbain fondée par Lucas Iommi qui ambitionne la re connexion des citadins au vivant via notamment la végétalisation d’espaces au cœur de résidences.

Pourquoi végétaliser sa copropriété ?

Pour les copropriétés, ce plan de végétalisation constitue un vrai coup de pouce, pour ne pas dire une chance. Dans les espaces libres, débitumer et désimperméabiliser les sols pour y planter des arbres, arbustes et autres espèces végétales en pleine terre présente des bénéfices écologiques certains en favorisant la biodiversité et en créant des îlots de fraîcheur – forcément bienvenus en périodes de fortes chaleurs telles que nous en connaîtrons de plus en plus souvent.

Il y a d’autres avantages, et parmi les premiers d’entre eux l’amélioration du cadre de vie, et par voie de conséquence de la valeur de la copropriété. Des études, menées notamment pendant le confinement, ont démontré l’importance de la vue sur de la verdure, ne serait-ce que d’un arbre. La végétalisation en pleine terre est encore l’occasion de créer des espaces plus conviviaux, de rencontres au sein même de la copropriété, voire de mettre en place des activités comme le jardinage. On peut aussi aller plus loin en installant un système de récupération des eaux de pluie.

Enfin, et cet apport de la végétalisation n’est pas toujours connu, les plantations aident à gagner en confort sonore : le bruit est bien davantage absorbé par la pleine terre que par le bitume.

Des plantes sur les murs ou sur le toit

Evidemment, certaines copropriétés ne disposent pas d’espaces pour des plantations de pleine terre. Mais le principe de la végétalisation, et ses bienfaits, ne concernent pas uniquement les cours et les bouts de parking à sacrifier. Les toitures terrasses végétalisées en substrat continu préservent la biodiversité, permettent la rétention des eaux de pluie, constituent une barrière thermique et peuvent même, si elles sont accessibles se transformer en espace de jardinage. A ce sujet, la ville de Paris a édité un intéressant Guide des toitures végétalisées et cultivées.

Autre solution : les murs et les clôtures. Pour les façades, le projet peut toutefois s’avérer plus délicat, sachant tout d’abord qu’il doit faire l’objet d’une demande d’urbanisme et s’accorder avec le PLU (plan local d’urbanisme) de chaque commune : l’aspect extérieur d’un bâtiment ne peut pas être modifié sans autorisation. Un autre frein à la végétalisation des murs est souvent la crainte de détérioration du bâti, mais dans les faits les plantes grimpantes ne sont pas en prise direct avec les murs extérieurs. Des techniques comme la végétalisation en pleine terre à partir de bacs spécialement conçus ou des modules de substrats, voire l’installation d’un jardin vertical avec végétalisation suspendue, évitent cet écueil.

Il est néanmoins recommandé aux copropriétaires souhaitant développer un tel projet de mur végétal de se faire accompagner dès le début, car il exige davantage de technicité et de démarches. Le choix des végétaux doit par exemple respecter le Code rural, l’entretien est une dimension à prendre en compte…

Vous souhaitez en savoir plus sur la végétalisation des copropriétés, les démarches et les aides ? La Régie Immobilière Fiducia – R.I.F vous apporte des éclairages utiles. Contactez-nous !

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